Lorsque vous souscrivez une assurance vie, sachez que c’est un type d’investissement que vous faites. De ce fait, vous cherchez déjà à savoir quel est le montant minimum à laisser sur une assurance vie. Retenez que le montant minimum à laisser sur une assurance vie dépend de certaines situations. Pour plus de détails, lisez ce qui suit.
Plan de l'article
- Montant minimum à laisser sur une assurance vie : cas réel
- Montant minimum à laisser sur une assurance vie : cas contraire
- Comment connaître son encours ?
- Les conséquences fiscales d’un retrait anticipé sur une assurance vie
- Les avantages de laisser un montant minimum sur une assurance vie pour sa succession
Montant minimum à laisser sur une assurance vie : cas réel
Il n’existe aucune loi qui fixe un montant donné que vous laisserez sur votre assurance vie. Cependant, le montant minimum à laisser sur une assurance vie dépend de la nature du contrat que vous avez choisi. Quand vous souscrivez une assurance vie, vous pouvez opter pour un contrat à prime unique ou un autre à versement régulier. Ces contrats peuvent être libres ou programmés. Il peut y avoir un autre type de contrat qui est multisupport.
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Si votre choix est un contrat à versement libre, vous pouvez verser 1500 € au départ et une prime mensuelle minimum de 50 €. Lorsque vous choisissez un contrat à versement unique, le montant minimum à laisser sur une assurance vie est entre 1000 € et 1500 €. Les contrats multisupports sont dédiés aux investisseurs fortunés. Là, le montant peut être au-delà de 1500 €.
Montant minimum à laisser sur une assurance vie : cas contraire
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Comme susmentionnée, la loi n’a fixé aucun taux obligatoire à verser à la souscription d’une assurance vie. Comprenez alors que c’est selon les principes de votre compagnie qu’un montant minimum peut être exigé.
Vous pouvez vous demander s’il n’existe pas un montant maximum qu’on doit laisser sur une assurance vie. Là encore, rien n’est imposé. Toutefois, il existe certains placements encouragés par le pouvoir exécutif (Livret A) possédant un plafond limité. Cela ne concerne pas l’assurance vie.
Par ailleurs, le placement du Livret A est encore limité par d’autres contrats. Ces derniers fixent un montant que le souscripteur ne pourra franchir. Si vous désirez connaître ce montant, vous pouvez le demander à l’expert financier qui vous aide à faire la souscription. Il vous apportera toutes les informations y afférentes.
Comment connaître son encours ?
L’encours est l’addition de votre capital investi et de l’intérêt qu’il génère. Pour connaître cela, vous n’aurez qu’à vous rendre chez votre compagnie d’assurance afin d’avoir les informations fiables. Votre assureur pourra vous décrire tout ce qui est relatif à votre situation. De plus, ce sera facile pour lui de vous aider si votre contrat est à versement unique.
De la même façon, votre assureur peut vous indiquer votre bénéfice ou votre moins-value quand votre contrat choisi est un multisupport. Ce dernier peut contenir des parts d’organisme de placement collectif en valeurs mobilières. Avant de souscrire votre assurance vie, discutez avec des professionnels financiers. Ils vous aideront à mieux explorer le milieu. Alors, vous pouvez bien suivre votre investissement.
Les conséquences fiscales d’un retrait anticipé sur une assurance vie
Un retrait anticipé sur une assurance-vie peut avoir des conséquences fiscales importantes. En effet, si votre contrat a été ouvert avant le 27 septembre 2017 et que vous effectuez un retrait avant huit ans de détention, les intérêts générés seront soumis à l’impôt sur le revenu selon un barème progressif allant jusqu’à 45 % pour les taux marginaux supérieurs.
Si la somme retirée dépasse les 4 600 euros pour une personne seule et deux fois cette somme pour un couple marié ou pacsé, elle sera aussi soumise aux prélèvements sociaux dont le taux est actuellement fixé à 17,2 %. Il faut savoir qu’il existe des exceptions comme en cas d’accident de la vie (liquidation judiciaire du bénéficiaire par exemple) où ces règles ne s’appliquent pas. Pensez à bien réfléchir avant d’envisager un retrait anticipé.
En revanche, si votre contrat a été souscrit après le 27 septembre 2017, vous pouvez procéder à des rachats partiels sans taxation dès lors que leur montant total n’excède pas les primes versées. Au-delà de ce plafond, vous êtes imposé au titre de l’impôt sur le revenu au taux forfaitaire unique de 30 % (prélèvements sociaux inclus).
Les avantages de laisser un montant minimum sur une assurance vie pour sa succession
Laisser un montant minimum sur une assurance-vie peut présenter des avantages en termes de transmission patrimoniale. Effectivement, cette solution permet d’optimiser la fiscalité successorale.
Il faut noter que les capitaux versés à un bénéficiaire désigné au contrat ne sont pas soumis aux règles du droit commun de la succession. Le bénéficiaire désigné reçoit donc le capital hors succession et n’a pas à supporter les droits de succession.
Si vous prévoyez de transmettre une partie importante de votre patrimoine par le biais d’une assurance-vie, sachez qu’il existe des abattements fiscaux particulièrement avantageux. Les sommes versées dans ce cadre sont exonérées jusqu’à 152 500 euros par bénéficiaire, tous contrats confondus (au-delà, un taux réduit s’applique). Cette somme est renouvelable tous les 15 ans pour chaque bénéficiaire.
En laissant un montant minimal sur votre assurance-vie pour vos héritiers directs (enfant(s), conjoint), vous pouvez aussi souscrire une clause ‘bénéficiaires résiduaires‘ afin qu’en cas de décès prématuré du premier bénéficiaire désigné ou s’il refuse l’héritage, le capital revienne automatiquement aux autres personnes nommément citées dans le contrat.
Il est vrai que des conseils en finance peuvent aussi s’avérer précieux pour bien comprendre tous les enjeux liés à l’assurance-vie et aux successions.